La majeure partie des entreprises, pour ne pas dire toutes, ont recours à au moins un serveur informatique. S’il s’avère indispensable pour de nombreuses activités, il est également source de consommation d’énergie.
Quelle est justement la consommation d’un serveur informatique ? À quoi sert-il, concrètement, pourquoi est-il nécessaire ? Qu’est-ce qui est le plus énergivore, et comment minimiser cette consommation au quotidien ? Qu’en est-il de la gestion des archives informatisées stockées sur des serveurs en interne ?
Qu’est-ce que la consommation d’un serveur informatique ?
Un serveur informatique est un équipement permettant d’effectuer plusieurs opérations comme :
- L’accès à Internet et donc aux pages web, aux boîtes mails…
- Le stockage dans des bases de données (ex : archives numérisées de courte ou longue durée)
- Le partage entre périphériques types imprimantes, disques durs, ordinateurs
- La sécurisation des données stockées
- L’accès à certains logiciels
Quoiqu’il en soit, pour être totalement fonctionnel, un serveur informatique est souvent actif 24h/24, ne serait-ce que pour éviter les risques de cyberattaques. Cela permet également d’octroyer l’accès aux données à distance aux collaborateurs à tout moment. Cependant, le fonctionnement constant de ce système implique une consommation de ce serveur informatique qui n’est pas négligeable.
Ce dispositif nécessite en effet d’être alimenté constamment en énergie électrique. Mais quels sont les éléments les plus énergivores concernant un serveur ?
Consommation serveur informatique : qu’est ce qui consomme le plus ?
Pour mieux comprendre ce qui consomme le plus, rappelons comment l’énergie électrique est utilisée par les serveurs. Cette dernière sert à alimenter processeurs, mémoire et tout autre composant nécessaire au fonctionnement du serveur.
Le poste le plus énergivore d’un serveur informatique reste son CPU (ou unité centrale de traitement). C’est par celui-ci que vont passer tous les calculs, toute l’exécution des tâches du serveur.
Le bloc d’alimentation, la mémoire vive (RAM) et unités de stockage sont également consommatrices d’énergies et jouent un rôle non négligeable dans la consommation d’un serveur informatique.
Cependant, d’autres éléments entrent en ligne de compte. La salle où se trouvent ces serveurs va nécessiter de l’éclairage, mais surtout un moyen de refroidir la pièce en continu. Ces systèmes de refroidissement s’avèrent indispensables pour éviter le risque de surchauffe et donc de problèmes avec ces serveurs. Les CPU de ces équipements sont en effet sources de chaleur, d’où le besoin d’utiliser de quoi refroidir là où se trouvent les serveurs. Or, nous savons bien que la climatisation représente un équipement extrêmement gourmand en énergie électrique.
La consommation d’un serveur informatique est proportionnelle à son utilisation. Celle-ci varie selon le matériel utilisé par l’entreprise, la manière dont sont configurés le réseau et le serveur lui-même…
Aussi, si l’on a tendance à incriminer le bilan carbone du papier en entreprise (pour produire des documents ou lorsque le papier n’est pas recyclé après usage), rappelons que l’usage d’outils numériques a, lui aussi, un impact environnemental important.
Comment minimiser la consommation d’un serveur informatique ?
Avec l’urgence climatique et le coût de l’énergie, la réduction de cette consommation est plus que jamais d’actualité. Heureusement, plusieurs solutions existent pour faire face à ces enjeux.
Un usage plus raisonné des serveurs informatiques
La première d’entre elles concerne l’utilisation des serveurs. Certains sont en effet sous-exploités et tournent en continu en consommant inutilement de l’énergie et des ressources. Mieux utiliser ces serveurs permettrait d’en réduire le nombre et donc la consommation.
Un meilleur usage de ces équipements consiste aussi à opter pour des modèles plus récents conçus pour être moins énergivores.
Autre solution : migrer vers des serveurs virtuels. Ceux-ci consomment aussi de l’énergie, mais en quantité moindre que des serveurs physiques.
De plus, simplifier l’architecture réseau de votre entreprise contribue à réduire la consommation de ses serveurs informatiques au quotidien.
Il est également important de prendre en compte l’énergie utilisée pour refroidir la salle des serveurs physiques. La climatisation représenterait pas moins d’un tiers de la consommation de ces serveurs ! Trouver de nouvelles solutions de refroidissement plus efficaces (ex : eau glacée à haute température) permet de réduire l’énergie nécessaire à la climatisation. Si cela n’est pas possible, veillez à faire entretenir votre système actuel de climatisation, voire opter pour des modèles plus récents, plus efficaces, et donc moins gourmands en énergie.
Le choix des énergies renouvelables
Votre entreprise peut également se tourner vers les énergies renouvelables. On trouve par exemple le « Free cooling » consistant à utiliser l’air extérieur pour refroidir les serveurs informatiques. Une méthode qui permet de limiter grandement la consommation d’électricité durant de nombreux mois ! De quoi réduire l’impact environnemental de votre entreprise à l’aide d’une énergie propre et illimitée.
Enfin, l’extinction des serveurs inactifs est une autre technique possible pour réduire leur consommation énergétique. Ils peuvent être configurés pour s’éteindre automatiquement lorsqu’ils ne sont pas utilisés, réduisant donc la consommation globale d’électricité. Une solution applicable selon le type de serveur informatique concerné.
Gestion des archives et consommation du serveur informatique : que faire ?
Au fil des années, votre société va naturellement devoir stocker de nombreux documents, les archives.
Elle peut faire le choix d’un archivage physique, électronique, ou hybride. Certaines entreprises optent pour du 100% numérique en ayant troqué les archives papier contre les archives numérisées. La question de la consommation du serveur informatique où sont stockées les archives redouble alors d’importance.
Les archives électroniques ont certes l’avantage de pouvoir être consultées depuis n’importe où et à tout moment. En revanche, elles nécessitent des infrastructures énergivores en étant stockées sur des serveurs dédiés à cet effet.
Avec l’essor du numérique, le format physique des archives (souvent sous forme d’archivage papier) est souvent pointé du doigt. Pourtant, contrairement aux idées reçues, un document papier s’avère moins polluant qu’un document numérisé stocké sur un serveur !
Face à ce constat, les entreprises soucieuses de leur impact environnemental ont tout intérêt à opter pour l’archivage traditionnel en évitant l’usage de serveur informatique pour cette tâche.
Gérer les archives requiert de l’espace, des outils, du personnel… sans oublier qu’il s’agit d’une mission très chronophage.
Confier son archivage à un expert dédié
Confier son archivage à un prestataire externe permet de s’en décharger et s’assurer que les archives sont stockées en un lieu sécurisé en respectant les durées légales minimales de conservation.
Des réponses à vos projets d'archivage
SGA conserve 4 millions de conteneurs, soit l´équivalent de 2 000 km linéaires
d´archives, répartis dans les principales villes Françaises.
Rejoignez les 4000 clients qui utilisent SGA pour répondre à leurs besoins d'archivage.
Certfié ISO 9001 et NF-Z-40-350.
Faire appel à un prestataire vous permet de choisir le format de vos archives. Ainsi, si celles-ci sont déjà numérisées, le professionnel du stockage des archives mettra tout en œuvre pour déployer une solution la moins énergivore possible.
Grâce à son savoir-faire, il assure ainsi de minimiser la consommation des serveurs informatiques dédiés au stockage de vos archives.
Enfin, si vous souhaitez internaliser cette activité, ce type de professionnel peut vous conseiller en la matière. Grâce à du conseil en archivage, vous pourrez diminuer l’impact environnemental mais aussi le coût global de votre archivage électronique.